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Heavy Woarang

Rock

 Le rock est un genre musical, apparu à la fin des années 1950 aux États-Unis et au Royaume-Uni. Il prend ses racines dans le rock 'n' roll des années 1940 et années 1950, lui même grandement influencé par le rhythm and blues et lacountry. Le rock a également beaucoup tiré d'autres genres comme le folk ou directement le blues, et a pu incorporer des éléments de jazz, de musique classique ainsi que d'autres genres.

Il est caractérisé par une mélodie vocale dominante, souvent accompagnée par une (ou plusieurs) guitare électrique, une guitare basse et une batterie, mais peut également être accompagné de synthétiseurs/piano, de cuivres ou d'autresinstruments.

Durant les années 1960 et le début des années 1970, le rock se divise en de nombreux sous-genres, comme le rock psychédélique et le garage rock. Il se mélange avec d'autres genres musicaux, comme la musique folk (folk rock), le jazz (jazz-rock fusion) ou se rapproche du blues (blues rock). Dans les années 1970, le rock est parfois influencé par le soul, le funk, et la musique latine.

Durant la même décennie, d'autres branches du rock se développent tels que leglam rock, le hard rock, le heavy metal, le rock progressif, le punk rock, et le soft rock. Parmi les sous-genres du rock ayant émergé pendant les années 1980 les plus populaires sont la new wave, le punk hardcore et le rock alternatif. Pendant les années 1990, de nombreux nouveaux sous-genres naissent comme legrunge, la Britpop, le rock indépendant, et le nu metal.

Un groupe de musiciens spécialisés dans le rock est appelé un groupe de rock. La plupart des groupes de rock sont composés d'un guitariste électrique, d'unchanteur principal, d'un bassiste et d'un batteur, ce qui forme un quatuor. Certains groupes omettent un ou plusieurs de ces rôles ou comprennent un chanteur jouant un instrument en même temps qu'il chante, formant ainsi un trioou duo; d'autres comprennent des musiciens supplémentaires comme un ou deux guitaristes rythmiques, ou un claviériste. Plus rarement, des groupes utilisent également des instruments à cordes comme des violons ou desvioloncelles, des instruments à vent comme le saxophone, des cuivres ou des instruments tels que des trompettes ou des trombones.

Plus récemment, le terme rock a été utilisé comme un terme générique incluant des formes comme la pop music, la soul music, et parfois même le hip hop, avec qui il est souvent opposé1.

Le rock a vu son influence culturelle devenir proéminente, du cinéma aux bandes dessinées en passant par la mode vestimentaire.

Le rock ’n’ roll est d'abord issu du rhythm and blues aux États-Unis, le rythme ternaire de celui-ci étant remplacé par un rythme binaire et un tempo plus soutenu. Il faut distinguer rhythm and blues et rock ’n’ roll, même si la tâche paraît délicate de la fin des années 1940à 1954. Le rock ’n’ roll est un style musical inventé et joué par les musiciens blancs qui se sont inspirés du rhythm and blues afro-américain, simple, facile à danser et excitant, ce nouveau style était idéal pour les night-clubs. L'étiquette rock ’n’ roll a, dans un premier temps, été utilisée pour distinguer le rhythm and blues des Afro-Américains de celui desblancs et ce pour des raisons liées à la politique raciale de l'époque. Il était inadmissible que des artistes blancs se retrouvent dans les mêmes bacs chez les disquaires que les noirs. La communauté blanche, qui ne fréquentait pas les night-clubs noirs, rejetait ce style musical considéré comme barbare.

En 1951, le disc jockey Alan Freed anime une émission de radio appelée Moondog's Rock And Roll Party. C'est la première diffusion du rock ’n’ roll à une large audience. C'est ce disc jockey radio qui trouve son nom au rock ’n’ roll en reprenant une expression que l'on retrouve depuis les années 1940 dans certaines chansons de rhythm and blues et qui signifie enargot « faire l'amour ». Alan Freed est le premier disc jockey blanc à soutenir avec force des artistes noirs jouant la « musique du diable ». La bonne société américaine en fera son « ennemi numéro 1 » et aura d'ailleurs sa peau en 1956.

Le terme « rockabilly » désigne la première forme historiquement identifiable de rock ’n’ roll, il s’agit essentiellement d'un croisement de rhythm and blues et de musique country. Elvis Presley et Bill Haley sont deux précurseurs chez les chanteurs blancs. Elvis Presley, surnommé The King (« Le Roi » du rock ’n’ roll), enregistre ce qui est probablement l'un des tout premiers morceaux de rockabilly avecThat's All Right (Mama) et collectionnera très rapidement les succès. Fats Domino, Little Richard et Chuck Berry musiciens noirs, sont alors les principaux piliers hyper-créatifs du rock ’n’ roll, mais c'est Bill Haley and His Comets qui signent officiellement le premier tube du rock ’n’ roll avec le titre Rock Around the Clock (reprise de Sonny Dae and His Knights, 1952), d'un style très simplifié et facilement assimilable pour la communauté blanche. Ce premier tube de l'histoire du rock ’n’ roll qui figure au générique du film Graine de violenceest numéro 1 des hit-parades aux États-Unis (8 semaines) et au Royaume-Uni (3 semaines) en 1955. Buddy Holly, Jerry Lee Lewis,Eddie Cochran et Gene Vincent s'engouffrent dans la brèche. Les musiciens noirs restent très actifs grâce à Chuck Berry et Bo Diddleytout particulièrement. N'oublions pas Little Richard, qui sur son premier 45 tours signe quatre des plus grands standards de rock : Tutti FruttiLong Tall SallyRip It Up et Ready Teddy. Ces artistes Afro-Américains influenceront définitivement l'univers du rock ’n’ roll par leurs compositions mais aussi par leurs jeux de scènes révolutionnaires. Chuck Berry aura marqué le Rock avec son titre Johnny B. Goode. Titre repris par plusieurs générations de rockers, d'Elvis Presley à AC/DC, en passant par The Beatles. Son jeu de scène et ses pas de danses seront repris également par ses successeurs, comme, Elvis Presley ou Angus Young. Les Rolling Stoness'inspireront largement de son style.

Le rock ’n’ roll provoque un mouvement de rejet de la bonne société américaine qui croit avoir triomphé de ce mouvement en 1959. On annonce alors la mort du rock ’n’ roll et il est vrai qu’aux États-Unis, le mouvement semble s'essouffler. Les chanteurs sont désormais très consensuels et Elvis Presley est institutionnalisé, cantonné aux ballades. Le rock ’n’ roll continue cependant de se développer sous des formes plus locales et confidentielles comme la surf music de la côte ouest ou le garage au nord.

Le « pur » rock ’n’ roll et rockabilly tend à disparaître, hormis quelques rares titres comme Roy Orbison avec (Oh!) Pretty Woman en1964 et Sam the Sham & the Pharaohs avec Wooly Bully en 1965.

La réplique ne vient pas des États-Unis mais du Royaume-Uni. Les premiers émules d'Elvis Presley apparaissent comme Cliff Richard et de petites formations se multiplient pour les imiter. L'influence Américaine de Chuck Berry est profonde. Au passage cependant, le rock ’n’ roll s'acclimate et The Shadows, qui accompagnent Cliff Richard, initient l'archétype de la formation rock telle qu'elle sera reprise aussi bien en Europe que de l'autre côté de l'Atlantique : la contrebasse disparaît au profit de la guitare basse, deux guitaristes se répartissent les tâches de la rythmique pour le premier et des « chorus » pour le second. Les groupes britanniques s'éloignent ainsi rapidement de leur modèle américain pour créer une musique originale que les francophones appellent « rock anglais ». The Beatlesaccentuent le travail sur la mélodie et les harmonies vocales et donnent naissance à lamusique pop tandis que le mouvement du « british blues boom » retourne aux racines blues, privilégiant des rythmes syncopés et des sonorités plus agressives. The Rolling Stonesémergent comme le fer de lance de ce rock britannique. Des branches parallèles se multiplient alors : des groupes tels que The Who,The Troggs, The Small Faces et The Kinks développent le mouvement mod, tandis que The Animals ou The Yardbirds créent un blues rock britannique. La richesse de la création britannique est florissante et impose définitivement au niveau mondial un genre musical qui devient emblématique de la seconde moitié du xxe siècle. Le rock se ramifie alors presque à l'infini en explorant des niches apparemment improbables. Le jazz-rock fusion naît de cette recherche entamée dès les années 1960.

Si les années 1950 proposaient une scène commune pour artistes noirs et blancs, les années 1960 mettent fin à cette mixité. Les noirs abandonnent peu à peu le Rock, pour s'orienter vers des genres musicaux qui correspondent davantage à leur réalité sociale. LaSoul Music militante de James Brown fait de plus en plus d'émules. Aussi, la scène rock britannique est principalement blanche, tandis que les noirs américains adaptent à leur sauce la redécouverte britannique de l'importance de la mélodie. S'appuyant sur les anciennes structures ségrégationnistes, ils mettent au monde une branche importante de l'arbre généalogique du rock, englobant ce qu'il convient de qualifier de « dance music », du funk au rap en passant par la pop de la Tamla des années 1960] Conséquence de ce cloisonnement, les rockers noirs sont rares dans l'autre grande famille du rock post-Beatles. Citons toutefois Jimi Hendrix, guitariste de génie, qui électrifie son blues et ouvre au rock blanc d'autres univers.

Le terme « pop » désigne un sous-genre apparu dans les années 1950-1960. Le rock'n'roll évolue alors pour se subdiviser en deux branches principales, le rock plus fidèle aux racines blues dont il est issu et la pop qui met plus l'accent sur les mélodies et les harmonies vocales. On peut de ce point de vue considérer que la pop connaît sa maturité avec l'avènement des Beatles. Les représentants les plus emblématiques de la branche rhythm and blues étaient les Rolling Stones (qui sur le tard reprirent cependant l'étiquette rock 'n roll). La pop, expression issue de l'anglais « popular music » (« musique populaire »), s'est donc petit à petit distinguée comme un sous-genre du rock, dans les années 1960. À la base, la pop était l'équivalent anglais de la « variété ».

Si l'on considère que les Beatles ont créé ou au moins amené la musique pop, alors il s'agit d'une transformation adoucie et plus pétillante du rock'n'roll. Le premier album sera Rubber Soul, toutefois précédé de quelques chansons de l'album Help!, où figure notamment Yesterday.

Si le rock ’n’ roll a toujours été porté par une jeunesse trop à l'étroit dans le carcan moral de ses aînés, les textes jusqu'aux années 1960 étaient souvent confinés aux thèmes festifs éventuellement chargés de connotations sexuelles. C'est avec Bob Dylan que les paroles prennent une tournure à la fois plus poétique et plus engagée. Mariant la poésie surréaliste à l'engagement du mouvement folk (Woody Guthrie puis Joan Baez, Pete Seeger), il devient lechroniqueur de sa génération, abordant sans crainte des thèmes politiques et sociaux. Son impact sera décisif des deux côtés de l'Atlantique. Aux États-Unis, les protest songsexpriment le rejet de la guerre froide ou de l'engagement militaire au Viêt Nam tandis qu'auRoyaume-Uni, John Lennon livre des textes plus personnels et recherchés. Le rock devient à la fois un mouvement artistique, qui acquiert une légitimité intellectuelle, et un courant de « contre-culture ». Cette tendance connaît son apogée avec les grands festivals de la fin des années 1960 : à Woodstock ou sur l'Île de Wight des centaines de milliers de jeunes se rassemblent pour partager à la fois une passion pour la musique mais également une vision du monde en rupture avec les normes établies.

Dans la deuxième moitié des années 1960, apparaît la fusion de la pop et du folk aux États-Unis avec Bob Dylan, The Byrds puis The Band, Crosby, Stills and Nash et Neil Young. The Band, par sa fusion des musiques traditionnelles avec le rock, le blues, la musique country et les ballades irlandaises des Appalaches aura une influence déterminante. En réaction, l'Angleterre produit elle aussi desartistes à la recherche de leurs racines musicales comme Bert Jansch, Pentangle, Fairport Convention, Richard Thompson, Steeleye Span. Ce courant accouchera du folk rock de grande diffusion aux États-Unis avec des groupes comme The Eagles ou Poco. EnAngleterre, ces musiciens se heurtent rapidement au punk, et, frappés de ringardise, leurs disques disparaissent dans les bacs world,musique celtique, voire New Age.

À partir du milieu des années 1960, la consommation de psychotropes (en particulier leLSD), marque le début de la création artistique sous emprise. Alors que l'acid rock naît sur la côte ouest des États-Unis avec le Grateful Dead, le psychédélisme fait également son apparition au Royaume-Uni à travers les premiers concerts de Pink Floyd, la formation deCream ou encore l'album Revolver de The Beatles. Mais c'est avec l'album Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band de ces derniers que cette influence devient manifeste pour le grand public. Cette tendance favorise le retour en force des groupes américains tels que The Byrds, The Doors ou Jefferson Airplane. L'œil du cyclone se situe néanmoins toujours au Royaume-Uni. De nouveaux courants voient le jour avec notamment le rock progressif deKing Crimson, Emerson, Lake & Palmer, Genesis ou Yes qui introduit des éléments issus du jazz et de la musique classique ou le heavy metal dont les prémices se font sentir dès1966 à travers les riff de guitare saturés de Cream ou Jimi Hendrix, et qui naitra véritablement avec Led Zeppelin, Deep Purple, Black Sabbath ou encore Blue Cheer.

Le rock de la fin des années 1960 se politise et le Flower Power est l'expression pacifique du rock planant qui caractérise le passage entre l'album Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Bandde The Beatles en 1967 et les premiers riffs punk de 1975. Le passage aux années 1970 est marqué par la mort prématurée de nombreuses stars du rock, comme Jimi Hendrix (Jimi Hendrix Experience), Brian Jones (Rolling Stones), Janis Joplin ou encore Jim Morrison (The Doors), tous âgés de 27 ans lors de leur mort.

Le psychédélisme est un style qui englobe donc des groupes variés qui ont un certain sens de l'expérimentation. Ainsi même desgroupes comme The Velvet Underground peuvent parfois être qualifié de psychédéliste. On distinguera alors le psychédélisme fondé sur le Flower Power d'un psychédélisme plus sombre et/ou underground. Par là même, on peut citer Hawkwind ou encore Amon Düül II, fervents de voyages nocturnes et fantômatiques.

En 1965, The Sonics, groupe américain, sortent leur premier album, Here Are the Sonics, initiant le rock garage et provoquant, par ricochet, une explosion de groupes en Grande-Bretagne, avec un sous-genre qui sera appelé pub rock au début des années 1970. Depuis, ce style a été exploré dans toutes ses facettes, du rock le plus dur (Raw Power, d'Iggy & The Stooges), au plus « calme » (MC5).

En 1972, le guitariste Lenny Kaye, futur membre du Patti Smith Group, crée la compilation Nuggets (« Pépites » en français), qui regroupe les perles du rock garage entre 1965 et 1967, dont des groupes comme The Seeds, The Electric Prunes, The Strangeloves ou13th Floor Elevators, l'ensemble sur un double album de 27 titres. Ce disque eut une influence extraordinaire sur la génération à venir, au point de voir publiée une suite aussi riche, avec Nuggets 2 et Children Of Nuggets. On peut aussi citer des groupes légendaires comme The Stooges, MC5, The Cramps, The White Stripes, The Libertines ou The Hives...


Au cours des années 1960, des groupes de rock britanniques, tel que Cream, The Rolling Stones, The Beatles, The Yardbirds, The Who et The Kinks modifièrent le rock 'n' roll, ajoutant un son puissant, des lourds riffs de guitare, une batterie imposante et des voix fortes. Ce nouveau son posa les bases du hard rock.
Dans le même temps, Jimi Hendrix produisit une forme de blues influencée par le rock psychédélique, combinée avec des éléments de jazz et de rock 'n' roll, créant un genre unique. Il fut l'un des premiers guitaristes à expérimenter des effets de guitare comme le phasing, le feedback et la distorsion, avec Dave Davies des Kinks, Pete Townshend des Who, Eric Clapton de Cream, et Jeff Beck des Yardbirds.

Le hard rock émergea fin des années 1960 avec les groupes britanniques Led Zeppelin, Deep Purple et le heavy metal traditionnel avec Black Sabbath (groupe britannique également), qui mélangeaient la musique des premiers groupes de rock britanniques avec des formes dures de blues rock et d'acid rock.

À cette époque, hard rock et heavy metal étaient alors synonymes (aux États-Unis et au Royaume-Uni on parlait plus de heavy metal alors qu'en France, le grand public utilisait le terme hard rock (et mème actuellement car il font un amalgamele hard rock, le heavy metal, le punk et pense que le heavy metal et le death metal est similaire), le terme heavy metal étant utilisé uniquement par les spécialistes). Ce n'est que pendant les années 1980 qu'on sépara les deux termes. Le vocable « heavy metal » est en effet redéfini par le journaliste Lester Bangs du magazine Creem. Le heavy metal se caractérise principalement par une distanciation de ses racines blues et des rythmiques lourdes et puissantes.

Pendant les années 1970, des groupes comme Black Sabath, AC/DC, Thin Lizzy, Aerosmith, Alice Cooper, Kiss, Scorpions, Van Halen, Queen,Motörhead et Judas Priest apparaissent.

Les années 1970 voient la disparition progressive du psychédélisme et la fin du rêve hippie en partie du à Alice Cooper. Cette désillusion, associée à une marchandisation exponentielle de la musique donne naissance à un courant embrassant les contradictions de son époque en proposant une image glamour et décadente : le glam rock. Sous le strass et les paillettes de leurs costumes androgynes, David Bowie, T. Rex, Sweet, Roxy Music,The New York Dolls Elton John, Gary Glitter, Slade ou même Queen proposent un rock théâtral et baroque, marquant également un retour à la spontanéité du rock n' roll, avec des morceaux plus courts et rapides que ceux du rock psychédélique. Facilement dansable, le glam rock aura beaucoup de succès dans les palmarès avec des titres comme Bang a Gong (Get It On) de T. Rex ou Rock N' Roll (Part 1) de Gary Glitter entre autres et influencera fortement le mouvement punk. Queen en reprendra, au départ du moins, le look et les costumes androgynes, mais y mélangera musicalement sont Hard Rock à du heavy metal, du rock progressif puis du funk et de la pop.

Les racines musicales du mouvement punk remontent aux années 1960 avec le genre garage (The Stooges,MC5), suivi par la scène new-yorkaise du milieu des années 1970 comprenant notamment le groupe deGlam Rock The New York Dolls, et surtout Patti Smith dont le conseiller artistique était Lou Reed, grand inspirateur du côté sombre de la musique punk. Parallèlement, The Ramones sortent en 1976 un premier album de rock rapide qui est considéré comme le premier album de punk rock. Issu de la scène du CBGB, ce groupe provoqua une révolution dans la musique, influençant entre autres la vague Punk au Royaume-Uni, ainsi que la vague du Rock métal qui comprenait une bonne centaine de groupes héritiers de Deep Purple comme Metallica, Red Hot Chili Peppers, U2, Eddie Vedder, Rob Zombie, Rancid ou encoreMotörhead. Cette scène comporte d'ailleurs de nombreux artistes différents musicalement, moins homogènes que la scène punk anglaise.

Le mouvement punk prend vraiment son envol au Royaume-Uni à partir de 1976 avec des groupes comme les Sex Pistols et leur titreGod Save the Queen, The Clash en tête d'affiche. Groupes directement influencé par le premier album des Ramones ainsi que par un de leurs concerts au Royaume-Uni en été 1975 ou la majorité des membres de ces deux groupes, ainsi que le futur Captain Sensiblede The Damned, étaient là avant de faire de la musique. Le mouvement punk s'oppose clairement en réaction face au rock des années 1970 qui n'autorise les enregistrements qu'aux virtuoses en recherchant un jeu et un son de plus en plus raffinés. Ainsi, un des messages punk est de pousser tout groupe intéressé à faire de la musique, sans attendre de maîtriser la technique et de posséder de gros moyens. Les punks ouvrent ainsi les portes des studios d'enregistrement à d'innombrables groupes, depuis The Police jusqu'à U2. Le second message des punks est social et politique. D'abord, c'est un renversement général et une inversion esthétique et morale de toutes les valeurs de la génération de 68 et du festival de Woodstock qui se trouve désignées comme baba cool : l'unisexe est abandonné pour un costume résolument sexiste en réinvestissant les symboliques des militaires et des prostituées, les tons clairs et colorés à motifs fleuris, les tissus et les teintures naturelles sont remplacés par des couleurs violentes et des textures artificielles. La musique est à l'unisson de la mode: le son est artificiel, sale, avec des assonances et des arythmies. Du point de vue politique, c'est l'affirmation de la fin de l'idéologie du progrès indéfini, du présent qu'il faut sacrifier aux utopies politiques et aux lendemains qui chantent : « No futur ». Les Britanniques enterrent leur statut de grande puissance (Anarchy In The UK ou God Save The Queen des Sex Pistols où on entend : « God save the Queen, She's no human being, Here's no future in England »... ou encore « I'm so bored with the USA » du premier album des Clash.

Les États-Unis avaient résisté plus de dix-huit mois à la beatlemania, ils tiendront bon pendant plus de vingt ans face à la vague punk. Si l'ouverture des studios a bien lieu aux États-Unis, elle est moins flagrante qu'en Europe. Musicalement, les tenants d'un rock dit « moderne » se revendiquent toutefois ouvertement comme des enfants du punk. Il faut attendre les années 1980 pour que les États-Unis voient se former des roupes comme les Pixies, les Red Hot Chili Peppers, les groupes de Mike Patton tels que Mr. Bungle ouFaith No More, et le mouvement grunge de la côte ouest américaine pour percevoir un écho punk dans la musique américaine grand public, cicatrisant efficacement les plaies d'un rock divisé depuis plus de dix ans en deux camps : « Classic » et « Modern ». Ce débat est essentiellement américain, car en Europe les modernistes ont gagné la partie dès le début des années 1980.

Désormais adulte, le rock s’est installé au cours des années 1970 dans un rythme de croisière que les punks anglais ont fait voler en éclats. Les années 1980 s’ouvrent donc sur la promesse — rapidement déçue — d’un recommencement.

Les années 1980 révèlent le brassage de plusieurs genres qui se dissocieront vite de la représentation rock antérieure, mais elle comporte également bon nombre d'artistes qui feront vivre le rock, tout en le faisant évoluer.

Alors que la branche du hard rock/heavy metal voit apparaitre le trash metal radicalisant son discours sous une avalanche de décibels, une accélération effrénée du tempo  le courant majeur s'assagit et se rapproche de plus en plus de la pop. Dire Straits incarne ce rock serein, aux guitares d'orfèvres et aux textes ciselés mais dont la fièvre est retombée.

Dans la deuxième moitié des années 1980, le heavy metal fera un retour en force sous la forme du Glam Metal à partir de Los Angeles et s'imposera comme le style le plus populaire au monde vers 1986. L'année suivante, il domine 80 % des palmarès américains avec des groupes comme Mötley Crüe, Def Leppard, Poison, Ratt et Bon Jovi. Alors que les groupes de Los Angeles prennent d'assaut les palmarès, certains groupes vont revenir à la base de la musique metal en proposant un son plus violent et agressif et en mettant l'accent sur la rapidité d'exécution, comme Metallica et Slayer.

Né dans le milieu des années 1980, le néo-classique est une nouvelle forme de musique qui mélange des riffs heavy metal et des compositions virant dans le classique. Le précurseur du mouvement fut Yngwie Malmsteen avec l'album Rising Force. Le style est particulièrement compliqué car il requiert une certaine virtuosité dans la guitare. On peut alors citer des guitaristes comme Patrick Rondat, Michael Angelo Batio, Axel Rudi Pell, Jason Becker ou Randy Rhoads.

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