Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Heavy Woarang
12 février 2014

Critique de l'album ride the lightning

Ride The Lightning, By Metallica

 Le second album des four horsemen est une perle rare d’ingéniosités, d’originalités, d’inspirations et de finesses structurels et rythmiques. En témoigne le tout début de l’album « Fight fire With Fire » qui s’ouvre sur un morceau de guitare classique typé baroque, montrant au passage l’affection que portait le bassiste des Mets, feu Cliff Burton, pour ce genre musicale, et déclarant au monde « oui, le Metal c’est de la grande musique ». On savait déjà que Metallica était un mélange de Heavy (Judas Priest, Black Sabbath, Saxon, Diamond Head), de Punk (The Misfits, The Kinks), et de Rock Progressif (Rush), mais on ne savait pas encore leur amour pour la musique savante… et on ne savait pas non plus leur amour pour la grande littérature. Car oui, ici on a le droit à du Enrnest Emigway, Howard Philip Lovecraft, et LA BIBLE !!! En vérité, ce skeud est la synthèse de tout ce que le Heavy Metal à fait de plus intellectuel et haut, car Burton qui amena la maturité dans le band, était l’exemple parfait de l’intellectualité ambulante qu’est le fan de rock lambda, une usine à connaissance touche à tout ! Le rock étant varié, le fan l’est tout autant ! Et c’est ça qu’est le groupe, Metallica est un groupe de fan… de fan de Rock !

 N’ayant aucune idée pour un plan, et au vue de l’égalité de répartition des pistes et de la grande qualité globale des morceaux, et de la (trop ?) courte durée de l’album, je ferais une analyse dans le bonne ordre et de tous les morceaux :

 La première piste est une satire comique parlant de destruction, de guerre, de bombe nucléaire, la guitare de Kirk Hammet s’amuse d’ailleurs à une mimésis de jolie explosion à la fin du morceau, ponctuant l’arrivé du morceau éponyme de l’album, morceau combattant la peine de mort, ou du moins la chaise électrique. Notons au passage la très vilaine pochette d’album présentant une chaise devant un éclair, pochette toujours aussi merdique sur l’ensemble des disques de Metallica (le black album avait la décence de ne rien montrer du tout !). On entend déjà sur les premier titre que les médiums aigues, caractéristiques du Heavy classique, et indissociables de groupes tel qu’Accept, ou Judas Priest, son ici très faible, surpassé par les basses, base du futur Trash Metal que Metallica à commencer à inauguré. Très mélodique et heavy, la voix chante bien plus que sur « Kill em all », (même si il s’agit toujours plus d’aboiements…) mais les structures des morceaux sont cadenassé et excellentes, et auraient même pu se passer du chant/crie, qui pourtant magnifie le tout !

 Ernest Hemingway avec « pour qui sonne le glas », est le premier « grand » morceau. La basse est mise en lead et distordu, énième bonne influence de Burton alors que la troisième piste ne vient que de débuter (admiration personnelle d’un bassiste par un autre:) ). Changements de rythmes, bruits incorporés et contrastes : on pourrait entendre du Rock Progressif structuré la violence de Metallica. On ressent aussi la patte des riffs de Dave Mustaine, (anciens membres viré) qui contrairement à ceux qu’il construit pour Megadeth, son ici parfaitement orchestré et non pas enchainé les uns à la suite des autres, parfois sans cohérences, et cela grâce au génie de Burton, Ulrich et Hetfield. On ressent ici la puissance d’une musique telle que « Black Sabbath » du Sabbh, jamais les ténèbres n’ont été plus rageurs que dans cette ambiance monstrueuse. Les solo sont orageux et très bruitiste même s’il n’y en a pas de vrai (et tant mieux car cela rend la structure du morceau une nouvelle fois fine et complexe)

 En effet, on pourra remarquer que dans tout l’album, chaque musique à un agencement différent, contrairement à la règle pop courante où l’on trouve exclusivement du : couplet, refrein, couplet, refrein solo, refrein, refrein. Ici on a par exemple un : intro, couplet, couplet 2, refrein, pont 1, couplet 2, Refrain, solo, pont 2, refrain, outro, etc… du prog quoi !

 Nouveau pour Metallica, une ballade, la quatrième piste « Fade To Black », fait son apparition, mais seulement à moitié, car elle n’est qu’à moitié ce que l’on nomme une power ballade. Le morceau qui commence comme une ballade, s’intensifie et accélère puissement, j’jusqu’au solo énorme, monstrueux, qui termine le morceau sur une apothéose appuyer par un riff très riche. Logiquement, c’est une musique très controversé pour ses paroles, pas si choquante (car écrite par Hetfield après le vol de matériel scénique du groupe, et donc plus vécue que subversive,) mais aussi par les fans. En effet à cette époque la voie emprunté par « Kill’em All » semblait différencié Metallica du Heavy Metal Traditionnel, par sa violence presque punk, et l’arrivée d’une ballade pouvait signifier un retour vers le Heavy, ce qui arriva en effet. Mais d’autre groupe comme, Megadeth, Slayer, Anthrax et Testament allait faire perdurer le style que l’on nomme à présent : Trash Metal.

 Les cinquième et sixième pistes, « Trapped Under Ice » inspiré de H.P Lovecraft que Burton à fait découvrir à Hetfield, et « Escape », sont du Speed Metal très classique, mais avec la mélodicité et la profondeur d’une compos des débuts de Metallica. On peut cependant noter l’originalité de certains riffs, personne n’as jamais rejoué les mêmes, avant ou après, bien qu’il soit dur de ne pas rejouer des riffs préexistant, et cela même au début des années 80… c’est le génie qui s’exprime.

 Et enfin arrive « Creeping Death » ! La musique représentative de l’album, voire du groupe (après « Master of Puppets ») : speed pour le rythme, Heavy pour ses sons, progressiste (car rock progressif c’est de l’anglais et se traduit par progressiste, et pas progressif (ce qui fait comprendre ce qu’est le progressif aux ignards !)), avec des bruits de cloches, des sirènes d’alarmes, et le public ajouté sur la version studio pour le pont, disant Die, Die, Die !. Tout est bon, originale et nouveau. Affublé d'un texte sur les dix plaies d’Egypte tiré de l’ancien testament, le titre réittère le bon gout de Metallica (je ne suis pas croyant, mais cultivé)…et je redit avec the fucking best ever pont of the whole world ! Die, Die !

Mais quoi de mieux pour finir que « The call of Ktulu » (Cthulhu en vrai), selon moi le meilleur instrumental des quatre cavliers, très imagé, très beau. On assiste presque à l’arrivé du grand ancien de Ryl’eh et à son départ.

 Tout ça pour dire que « Ride the lightning », s’il n’est pas le meilleur album de Metallica, il n’en est pas loin du tout, et il restera mon préféré, bien que le mixage ai été fait au Danemark et dans les années 80, et que putain ça s’entend à mort. Les gars que vous n’aviez pas de frics…mais pourquoi faire pire quand vous en avez (sans parler du massacre d’ « And Justice For All… » où la basse de Jason Newsted à disparue étrangement !).

17 /20

Publicité
Publicité
Commentaires
Z
Super de faire des critique d'album surtout que je suis grand fan des mets <br /> <br /> mais pour moi sa restera Master le meilleur . continu <br /> <br /> HELLYEAH .un ami
Heavy Woarang
  • L'art est un phénomène substantiel crée par l'abstrait : Littératures, Musique (Rock), Jeux Vidéos, Cinéma et Arts Martiaux vous attendent pour découvrir ce qu'est l'essence du monde abstrait. Bientôt vous découvrirez de nouveaux horizons !
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Newsletter
Publicité